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Pensée du lundi 20 décembre 2010

Aïn Soph Aur (de) à Aïn - ou l’impossibilité de dire ce qu’est la Divinité

Pour les kabbalistes, la Divinité est une entité tellement inaccessible qu’ils La situent au-delà de la lumière et des ténèbres, au-delà des mondes créés. À cette entité ils ont donné le nom d’Aïn Soph Aur : Lumière sans fin. Et pour mieux exprimer encore son mystère, au-delà d’Aïn Soph Aur ils ont conçu une région qu’ils ont appelée Aïn Soph : Sans fin, et encore au-delà d’Aïn Soph, Aïn : Sans. À l’origine de l’univers il y a donc une négation. Mais Sans, qui signifie l’absence, le manque, ne signifie pourtant pas la non-existence. Aïn n’est pas le néant absolu tel que certains ont imaginé le Nirvâna des hindous. En fait, c’est exactement l’inverse. Aïn Soph Aur, comme le Nirvâna, n’est pas une non-existence, un néant, mais une vie au-delà de la création, de la manifestation, et tellement au-delà qu’elle semble n’être plus rien. Aïn Soph Aur, Aïn Soph, Aïn… c’est ainsi que les kabbalistes ont cherché à définir l’essence de la Divinité. Elle échappe à notre entendement, mais ces mots peuvent nous faire sentir ce qu’il est impossible d’exprimer.

Omraam Mikhaël Aïvanhov


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