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L’histoire montre qu’en s’organisant en sociétés ...
L'histoire montre qu'en s'organisant en sociétés, les humains ont quand
même compris qu’il était avantageux de se réunir pour vivre ensemble. Le jour
où ils ont vu l’utilité de se réunir pour avoir plusieurs bras et plusieurs
jambes, tous ont bénéficié de cette nouvelle situation.
... Et c’est de cette façon que l’homme peut
progresser : il exerce seulement une petite activité quelque part, et tout est à
sa disposition : les bibliothèques, les hôpitaux, les moyens de transport, la
protection de la police… ce qui est impossible si on vit séparé.
C’est de cette
façon que, par son intelligence, l’homme est arrivé à obtenir les moyens de remuer
le monde entier.
Malheureusement,
cette intelligence n’est pas encore au point parce qu’elle s’est développée
toujours dans le sens de l’égoïsme. Tous bénéficient de ces progrès
extraordinaires, mais extérieurement seulement. Intérieurement ils ne sont pas
encore liés, ils sont séparés.
L'homme n’a pas encore compris la
signification de ces progrès qu’il est arrivé à réaliser ; toutes ces facilités,
ces possibilités, ces bénéfices, il ne les a pas déchiffrés, il ne les a pas
transposés dans le domaine intérieur.
C’est pourquoi il faut travailler encore pour
que ce soit intérieurement, spirituellement, que les êtres arrivent à former
cette société, cette humanité.
Intérieurement, ils sont séparés, ils sont
hostiles les uns aux autres, ils ne marchent pas ensemble vers le même but.
Sans s’en rendre compte, les pays
travaillent pour la séparation, pour l’isolement.
Ils ont des relations entre
eux, bien sûr, mais en réalité chacun veut rester une nation envers et contre tout.
Oui, très peu d’hommes sont vraiment
liés intérieurement, et il faut donc travailler pour cette fraternité
universelle intérieure, pour ce rapprochement des êtres, des peuples, des
nations, afin qu’ils atteignent cette conscience sublime de l’unité et vivent dans
la plénitude, dans l’abondance, dans la richesse intérieure.
La
preuve que cette question n’est résolue qu’à moitié, c’est qu’extérieurement
les humains ont fait des acquisitions fantastiques, mais qu’intérieurement ils
sont encore tourmentés, malheureux, dans le vide, le froid, la misère, l’obscurité.
Il y a donc une autre étape à franchir.
Voilà le travail de l’avenir : arriver à ce que l’humanité dispose intérieurement des
possibilités dont elle dispose extérieurement. »
Omraam Mikhaël Aïvanhov
LE VERSEAU ET L'AVENEMENT DE L'AGE D'OR - chapitre II "L'avènement de la Fraternité"
Tome 25 Collection OC
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