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Pensée du mercredi 10 novembre 2010

Sensibilité - et sensiblerie

De celui qui est facilement blessé, vexé, on dit qu’il est sensible. Non, la véritable sensibilité est une ouverture totale à la beauté et à la lumière du monde divin, et une fermeture à toutes les laideurs et les absurdités du monde humain. Donc, ce que l’on appelle généralement sensibilité, c’est-à-dire la capacité de ressentir douloureusement l’indifférence, le mépris, les critiques, les vexations, n’est en réalité que de la susceptibilité, de la sensiblerie. Alors, que reste-t-il à ces pauvres malheureux pour qui ni le Ciel, ni les anges, ni les amis, ni la beauté n’existent, mais seulement les gens injustes, méchants et mal intentionnés ? Il ne faut pas confondre sensibilité et sensiblerie. La sensiblerie est la manifestation maladive d’un « moi » pauvre, mesquin, étroit, névralgique. La sensibilité, au contraire, est un degré supérieur de l’évolution qui met l’homme en relation avec les régions célestes et lui permet de vibrer à l’unisson avec toute la beauté de l’univers.

Omraam Mikhaël Aïvanhov


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