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Pensée du mercredi 20 avril 2005

Création - processus ininterrompu de condensation de la lumière

Il est dit que Dieu a créé le monde «ex nihilo»: à partir de rien. Or, «rien» n’existe pas. «Rien» correspond à cette réalité que les kabbalistes appellent Aïn Soph Aur: lumière sans fin. Mais ce mot même de lumière peut nous induire en erreur, car pour nous la lumière est non seulement ce que nous voyons, mais ce qui nous permet de voir. Or, Aïn Soph Aur, telle que les kabbalistes la comprennent, est une lumière au-delà même de la lumière, une lumière d’une nature telle qu’elle peut être confondue avec les ténèbres; c’est l’absolu, le Non-manifesté, l’absence apparente de tout mouvement. Pour sortir de ces ténèbres et de cette immobilité apparentes, l’absolu s’est imposé des limites. Il a donc circonscrit un espace, puis, débordant des limites de cet espace, il a formé un premier réceptacle qu’il a rempli de ses émanations. Ce premier réceptacle, c’est Kéther, la première séphira. Et Kéther en débordant à son tour a engendré Hohmah. Puis Hohmah a engendré Binah, et ainsi de suite jusqu’à Malhouth, la terre. Chaque séphira est une émanation de la précédente. À partir de Kéther on peut donc dire que toute la création n’est qu’un processus ininterrompu de condensation de la lumière divine.

Omraam Mikhaël Aïvanhov


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