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Pensée du lundi 19 septembre 2011

Compatir - à la souffrance des êtres ne les aide pas nécessairement

Une personne vient vous confier son chagrin… Souvent, c’est moins pour que vous l’aidiez à trouver une solution que pour vous amener à partager son état. Mais si vous vous laissez envahir par sa souffrance, vous ne l’aidez pas, car vous êtes paralysé et vous risquez de vous enfoncer avec elle. Par votre sympathie, votre compassion, vous croyez pouvoir lui apporter l’apaisement ? Oui, pour un moment peut-être mais peu de temps après les plaintes recommencent, et cela peut continuer ainsi toute la vie. Cette personne sera satisfaite que vous soyez toujours là, prêt à partager sa souffrance, mais elle n’ira pas mieux pour autant. Et vous, dans quel état serez-vous ? Si vous voulez être utile à quelqu’un, ne permettez pas que son trouble pénètre en vous. Restez lucide, paisible, solide, c’est la seule manière de le tirer de là. Vous ne pouvez l’aider qu’en opposant une certaine résistance.

Omraam Mikhaël Aïvanhov


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